Dans un discours, tenu le 17 janvier à Londres, Theresa May a détaillé son plan pour le "hard Brexit" et les 12 priorités qui doivent marquer la position britannique lors des négociations sur le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne. La Premier ministre britannique a affirmé qu'elle préfèrerait sacrifier l'adhésion du Royaume-Uni au marché unique européen – avec les corollaires de la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes – afin d'assurer que Londres récupère "le contrôle du nombre de personnes qui entrent au Royaume-Uni en passant par l'Europe."
Elle ajouté que le Royaume-Uni post-Brexit ne reconnaîtra plus non plus la juridiction de la Cour de justice européenne. Theresa May devrait déclencher fin mars l'article 50 du traité sur l'Union européenne, entamant formellement avec l'UE la négociation sur son départ, qui doit durer deux ans.