Alors que le monde arabe est secoué par un vent de liberté émanant d'une jeunesse qui étouffe, l'Europe semble incapable de prendre l'initiative et d'assumer le rôle que sa position et son histoire lui imposent. La diplomatie de l'Union, incarnée par le Haut représentant aux Affaires extérieures Catherine Ashton, peine à se faire entendre et paraît à la traine par rapport à Washington. Quant aux chancelleries des Vingt-sept, elles oscillent entre un silence embarassé et des encouragements modérés aux soulèvements populaires, tout en ne voulant pas paraître lâcher d'un coup des despotes qu'elles ont jusque là soutenu.
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