Le 9 juin, le Parlement roumain a rejeté la demande de la Direction nationale anticorruption (DNA) de lever l’immunité parlementaire du Premier ministre roumain Victor Ponta. Le 5 juin, la DNA avait demandé d’engager des poursuites pénales contre Ponta pour faux, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent du temps où il était avocat, entre 2007 et 2011, explique România liberă.
Le vote, – par 231 voix contre 120 – était attendu, étant donné que les sociaux-démocrates de Ponta et leurs alliés ont la majorité. Ponta avait déclaré que tant qu’il a le soutien du Parlement il ne renoncera pas à son poste, malgré l’insistance du président Klaus Iohannis, qui a demandé sa démission et affirmé que “Ponta sacrifie l’intêret de la Roumanie pour son propre intêret.” Ponta a pour sa part accusé le président roumain de vouloir obtenir un premier ministre libéral comme lui. Selon Ponta, il s’agit d’un dossier “utilisé dans la bataille politique.”
Dans son éditorial, le journal bucarestois note qu’
il ne s’agit pas de libéraux qui essaient de profiter des problèmes judiciaires du Premier ministre, comme le répète la propagande des sociaux-démocrates, mais de la manière dont fonctionne le schéma à travers duquel les politiques s’enrichissent sur notre argent.