C’est une victoire pour les défenseurs de l’environnement : l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse se retirent du projet de construction du barrage d’Ilisu dans le sud-est de la Turquie. Deux ans après leur engagement dans ce projet très contesté d'1,3 milliard d’euros pour la construction d’une centrale hydroélectrique, de barrages et de réservoirs dans des régions sensibles, les gouvernements annulent leurs garanties d’exportation, car "la Turquie n’a pas suffisamment respecté les obligations en matière d’environnement, de préservation des biens culturels et de déplacement de la population vivant sur place", constate la Frankfurter Rundschau. "C’est une première en Allemagne", se félicite le quotidien. La protestation des ONG, artistes et écologistes a donc porté ses fruits. La Turquie trouvera sûrement l’argent nécessaireailleurs, concède la FR. "David n’a pas vaincu Goliath. Mais au moins, il lui a fait un croche-pied."

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

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