L'intelligence économique est une pratique de plus en courante, et pas seulement dans le secteur militaro-industriel. Le quotidien français Libérationse fait l'écho du cas d'Alain Quiros, informaticien amateur et hacker professionnel, au centre de trois grosses affaires d'espionnage industriel. Cibles : un dirigeant de Greenpeace, un laboratoire anti-dopage et l'avocat d'actionnaires de Vivendi et EADS. A chaque fois, l'homme a piraté les ordinateurs. Deux commanditaires présumés sont déjà désignés : le groupe énergétique EDF qui aurait instauré une "veille stratégique" pour s'informer des actions envisagées par Greenpeace et le cycliste américain Floyd Landis, ancien vainqueur du Tour de France, contrôlé positif à la testostérone en 2006 par ledit laboratoire. "L'histoire est symbolique d'une profession dévoyée qui s'est développée en dehors de tout cadre juridique (…) et souligne bien la nécessité de réglementer la profession d' "intelligence économique", commente Libération.
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Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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