À la veille du début de sa présidence tournante du Conseil européen, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé le 30 juin la création d’une alliance entre son parti, la Fidesz (national-conservateur), le Parti autrichien de la liberté (FPÖ, extrême droite) et l’ANO 2011 tchèque (populiste de droite), dans l’espoir de former un nouveau groupe au Parlement européen. Baptisé les “Patriotes d’Europe” et parrainé par trois partis sortis en bonne position des élections européennes 2024, le groupe espère prendre la première place au sein de la droite radicale.
D’après nos confrères de Domani, la création du nouveau groupe aurait été négociée avec Marine Le Pen, dont le Rassemblement national est sorti largement en tête du premier tour des élections législatives en France le 30 juin. Le but serait de recueillir les transfuges de la formation européenne Identité et démocratie (ID, extrême droite) qui n’ont pas pu ou voulu rejoindre les Réformateurs et conservateurs européens (ECR). Ce dernier héberge habituellement les représentants de la droite dure au Parlement européen, et est actuellement co-présidé par le parti de la Première ministre italienne Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia, extrême droite).
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