La saison touristique européenne bat son plein et, comme chaque année, l’afflux massif de vacanciers dans les zones les plus cotées fait polémique. Les pays du Sud du continent sont parmi les plus touchés par le phénomène : le bassin méditerranéen accueille plusieurs centaines de millions de touristes par an – c’est la première destination de vacances au monde.
Ce qui était auparavant vu comme un phénomène positif, synonyme de prospérité économique, est aujourd’hui souvent vécu comme une plaie par les riverains des destinations les plus prisées, qui multiplient les protestations – comme on a pu le constater en Espagne, en Grèce ou en Italie. Car le sur-tourisme affecte de nombreux aspects de la vie quotidienne : accès difficile au marché de l’immobilier, hausse des prix, surpopulation, dégradation de l’environnement, pour n’en citer que quelques-uns.
Quotas d’arrivée, taxes touristiques ou stratagèmes plus créatifs encore : les collectivités et groupes locaux multiplient les tactiques pour limiter les arrivées des vacanciers. Si certains gouvernements légifèrent aujourd’hui pour soulager les régions les plus affectées, limiter le phénomène relève souvent du casse-tête tant le secteur touristique occupe une place de choix dans l’économie des pays touchés – et dans leur politique. En 2024, 10 % de l’économie européenne en dépend.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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