En Turquie, la mise au pas de l’opposition se poursuit : trois maires, tous membres du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste, centre gauche), ont été arrêtés le 5 juillet dans le cadre d’une vaste enquête concernant des accusations de crime organisé visant à museler l’opposition. Ce coup de filet s’inscrit dans la droite lignée de l’arrestation, le 19 mars, d’Ekrem İmamoğlu (CHP), maire d’Istanbul et principal adversaire politique du président Recep Tayyip Erdoğan (AKP, islamo-conservateur). Au cours des derniers mois, plusieurs centaines de membres du parti, dont une dizaine de maires, ont été appréhendés. Des dessinateurs de presse ont également été interpellés pour avoir publié une caricature religieuse.

Cent jours après l’arrestation d’İmamoğlu, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Istanbul pour exprimer leur soutien à l’opposant. Une quarantaine de personnes ont été interpellées.


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