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Hoeneß a le ballon, mauvaise passe mal dirigée du Bavarois vers la Suisse, le ballon revient vers Steinbrück, il est seul devant le but, il devrait tirer de l’arrière, il devrait tout simplement frapper, mais Steinbrüüück ? Que fait Steinbrück ? Il hésite, il a encore loupé une chance.
C’est en imitant un match de foot entre le président du FC Bayern de Munich, Uli Hoeneß, et le candidat à la chancellerie social-démocrate Peer Steinbrück que le journal revient sur le scandale autour de Hoeneß. Celui-ci avait avoué en janvier dernier à l’administration fiscale qu’il avait un compte en Suisse.
Le 20 avril dernier, le site du magazine Focus avait annoncé qu’il est accusé de fraude fiscale.
Et Steinbrück ? "Il retient sa critique", lui reproche la Tageszeitung qui demande la démission de Hoeneß :
La question de savoir si Hoeneß doit démissionner ou pas est révélatrice de ce que signifie la fraude fiscale après [les révélations] du Offshore Leaks : soit c’est un délit comparable à celui de prendre le volant après avoir bu six bières, soit c’est comparable à du vol.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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