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"Le nouveau code du travail nous transformera-t-il en esclaves ?", "Nous ne pouvons pas travailler sans le Contrat collectif de travail". Pour Gândul, les arguments des milliers de Roumains (50 000 selon les manifestants, 7000 selon les autorités) descendus dans la rue pour manifester contre le nouveau code du travail voté le 16 mars dernier riment avec "stupidité". "Si le code de Ceausescu t'obligeait à faire semblant de travailler, le nouveau permet de virer plus facilement un employé qui ne fait pas son travail!", écrit le quotidien. Le nouveau code met un terme au Contrat collectif de travail, héritage de l’époque communiste qui garantissait, envers et contre tout, les droits des employés devant leurs patrons. Pour Gândul cette nouvelle législation "encourage le travail et non la présence au bureau […]; nous sommes trop pauvres et trop fatigués pour travailler aussi à la place de ceux qui ne travaillent pas".
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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