"Devenez vert !", titre Falter, qui consacre sa Une à la percée politique des écologistes en Europe, après la victoire des Verts dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne et à Zurich en Suisse. L’hebdomadaire viennois s’interroge notamment sur le "tournant énergétique" vert, mettant à l’honneur un "métier du futur" : celui de conseiller en énergie, qui calcule le gaspillage provoqués par la machine à café ou la chaîne hifi branchées en permanence. "De plus en plus de gens engagent des conseillers, car ils ne veulent pas dilapider une énergie précieuse", constate le magazine, qui souligne que "les fournisseurs de solutions vertes sont pris d’assaut en Autriche depuis [la catastrophe nucléaire de] Fukushima". Néanmoins, le phénomène suscite également des interrogations : que peut faire l'individu à lui tout seul ? La politique doit-elle être plus stricte ? Ce recours à l’énergie verte signifie-t-il une baisse de la qualité de vie ? Falter propose une "solution simple : l’électricité doit devenir plus chère" et "c’est aux hommes politiques d’annoncer cette vérité sans alarmisme". La politique du futur en matière d’énergie est en somme résumée à la formule "bye bye au stand-by".
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Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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