Le blocage politique vire à la violence

Publié le 24 janvier 2011

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"Lequel d'entre eux a tiré ?", demande Tema, qui publie en Une les photos des membres des forces de l'ordre soupçonnés d'être les auteurs des tirs qui ont provoqué la mort de 3 personnes lors d'affrontements devant les bureaux du Premier ministre, Sali Berisha, le 21 janvier. Les victimes participaient à une manifestation organisée par le Parti socialiste (opposition) du maire de Tirana, Edi Rama, réclamant la démission du gouvernement, après que son numéro 2, Ilir Meta, soupçonné de corruption, a quitté son poste le 14 janvier. Alors que Berisha attribue les morts au fait de l'opposition, Tema estime que le Premier ministre en porte la responsabilité "matérielle, politique et morale". Le blocage de la situation politique (Rama accuse Berisha d'avoir truqué les élections législatives de 2009 et n'en reconnaît pas le résultat) est à l'origine du rejet de la demande d'adhésion de l'Albanie à l'UE, explique de son côté EUobserver.

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