"Un mois de plus en état d’urgence", titre le quotidien Público, qui rapporte la décision du gouvernement, de demander au Parlement la prolongation jusqu´au 15 janvier del´état d´urgence déclaré le 4 décembre pour faire face à la grève des contrôleurs aériens. Cette dernière avait alors paralysé le pays. Pour le gouvernement, note Público, les raisons qui ont justifié cette mesure persistent : la menace d’entrave à la liberté de circulation des citoyens et le risque d’effets négatifs sur des secteurs économiques-clés. Le gouvernement, qui redoute que les contrôleurs ne profitent des fêtes de Noël pour poursuivre "le bras de fer", espère ainsi éviter le conflit. Pour l’opposition de gauche, il s’agit, ni plus ni moins, d’un "abus constitutionnel".
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Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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