"Le Vatican accuse le Nobel", titre le Corriere della Sera, au lendemain de l'attribution du prix Nobel de la médecine à Robert Edwards, le biologiste britannique pionnier de la fécondation in vitro (FIV) dans les années 1970. Sur le quotidien milanais, comme sur les autres journaux italiens, l'information qui campe en Une est en effet bien la réaction du chef de l'Acacdémie pontificale pour la vie, monseigneur Ignacio Carrasco de Paula, selon lequel il s'est agi d'"un choix inopportun". "Sans Edwards, il n'y aurait pas un marché où sont vendus des millions d'ovocytes", "il n'y aurait pas dans le monde un grand nombre de congélateurs remplis d'embryons", a-t-il ajouté. Le Corriere, traditionnellement modéré et proche des milieux catholiques, prend toutefois partie pour Stockholm : "c'est un prix largement mérité", écrit ainsi le généticien Edoardo Boncinelli, selon lequel "ceux qui s'opposent à ce choix n'ont pas compris la contribution fondamentale d'Edwards à la promotion de la vie".
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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