UE

A l'Est, rien de nouveau

UE
Publié le 11 décembre 2009

Les partenariats stratégiques sont-ils vraiment utiles ? Huit mois après le lancement du partenariat oriental, qui lie l'UE à d'anciennes Républiques soviétiques (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie et Ukraine), le résultat est nul. Qu'en est-il de l’Union pour la Méditerranée, à laquelle participent les pays des rives nord et sud du Mare Nostrum, lancée il y a un an et demi ? Pas mieux. Le partenariat oriental s’est perdu quelque part en Europe, du coté de Bruxelles, qui était très occupé avec le traité de Lisbonne. Lors de leur première réunion, le 8 décembre dans la capitale belge, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept plus les Six ont étés forcés de constater que les seuls progrès enregistrés concernent la Russie, qui envisage d'adhérer à l'initiative. Sinon, zéro projet concret, zéro partenariat cette année. Seule nouveauté : la Banque européenne d’investissement vient d’annoncer la création d’un prêt spécifique dédié à ces pays, dont les attentes vis-à-vis du partenariat sont grandes. L'espoir que les choses bougent en 2010 vient de Prague, où l'initiative a été signée lors de la présidence tchèque : au sein de la nouvelle Commission, le portefeuille de l'Elargissement est en effet revenu au Tchèque Štefan Füle. Il lui faudra convaincre en particulier Moscou que, contrairement à ce que Dmitri Medvedev avait déclaré, le projet n'est pas "inutile". Le président russe avait ajouté qu'il n'était "pas dangereux", mais ça, on s'en doutait bien. Reste à espérer que les partenaires arrivent à passer outre leurs craintes et leurs à priori respectifs. I.B.G.

Cet article vous intéresse ?

Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.

Je m’abonne ou Je fais un don

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet