"Pour sa première rencontre officielle avec le président Dmitri Medvedev", lors du sommet Russie-UE, "le nouveau président permanent de l’Union européenne, n’a pas mâché ses mots à l’égard de la situation des droits de l’homme en Russie", rapporte Le Figaro. Herman Van Rompuy a notamment évoqué le climat d’impunité qui règne en Tchétchénie et dans le Caucase du Nord. "Une déclaration courte mais cinglante" qui a déstabilisé les autorités russes et pris à contre-pied le président de la Commission européen, José Manuel Barroso, "resté muet sur le sujet". Pourtant, note Le Soir, le président du Conseil européen a semblé "dépassé par les événements", s'en tenant à "un discours pré-écrit avant de filer en silence". Et Catherine Ashton, le chef de la diplomatie européenne, est restée pour sa part "invisible". Le quotidien bruxellois cite un diplomate russe, jugeant "avec ironie", "le sourire en coin", que l’exécutif européen "est encore en rodage".
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