Herman Van Rompuy signe sa "véritable entrée en scène", annonce Le Soir. Le 11 février, le président permanent du Conseil européen rassemble les dirigeants européens à Bruxelles pour un sommet informel consacré à la relance de l'économie européenne. Il souhaiterait que l'UE limite ses objectifs et les fixe en fonction de la situation "individuelle" de chaque pays. Son "plan de bataille" prévoit également des incitations financières pour les Etats "bons élèves" qui respecteraient leurs engagements, plutôt que les sanctions pour les mauvais élèves tels que la Grèce, difficiles à mettre en œuvre. Enfin, l’ancien Premier ministre belge plaide pour la création d'un "gouvernement économique" de l'Union afin de mieux coordonner les politiques nationales face à la crise. "Cette idée d'un 'gouvernement économique' fera plaisir à la France qui milite en vain depuis des années en ce sens, souligne le quotidien belge (…). En revanche, d’autres pays restent méfiants, notamment l’Allemagne et la Grande-Bretagne".
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Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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