L’interrogatoire de Charles Taylor au Tribunal Spécial pour la Sierra Leone débute aujourd’hui auprès de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, annonce De Volkskrant. L’ancien président du Libéria est accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis entre 1996 et 2002 par le Front Uni Révolutionnaire, célèbre pour avoir "coupé des membres et recruté des enfants pour du travail forcé dans les mines de diamants ou pour être utilisés comme enfants-soldats ou esclaves sexuels", rappelle le quotidien. Pour Taylor, qui nie les faits reprochés et qui jouit d’un soutien considérable de la population libérienne, "le procès n’est pas une épreuve", affirme le quotidien néerlandais. "Il a l’air reposé […] et n’a pas de souci de temps ni d’argent. C’est la Cour internationale, autrement dit la communauté internationale, qui paie ses frais d’avocats qui s’élèvent à 68.000 euros par mois."
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Vous avez eu accès à l’intégralité de cet article.
Vous voulez soutenir notre travail ? Voxeurop dépend des abonnements et des dons de son lectorat.
Découvrez nos offres à partir de 6 € par mois et les avantages réservés à nos abonné(e)s.
Je m’abonne
Ou faites un don pour renforcer notre indépendance.
Je fais un don
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement