La victoire de Benjamin Nétanyahou aux dernières élections israéliennes semble avoir encore gelé le processus de paix au Moyen-Orient. Et la proposition du Premier ministre israélien de créer un Etat palestinien démilitarisé ne risque pas d'améliorer les relations Israël/ UE. Selon le Corriere della Sera, la récente allusion de Franco Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères, à la nécessité d'une contribution européenne à la sécurité de la région soulève l'hypothèse d'une force de paix internationale en Palestine.

Une entité palestinienne sans forces armées provoquerait un "trou sécuritaire" qui pourrait être comblé par des forces internationales. "Pas par les Etats-Unis pour qui l'envoi de forces en Cisjordanie est inopportun et trop dangereux, ni par la Grande-Bretagne, pour des raisons historiques", note le Corriere. La solution la plus réaliste semble donc être une force composée de contingents italien, espagnol et français, dont les missions iraient d'un simple contrôle des accords de paix à la défense d'un Etat palestinien et des frontières. Quelque chose de comparable à la mission Unifil dans le Sud-Liban avec l'Italie en avant-garde, suggère le quotidien milanais.

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

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