Exprimées en réaction à la confirmation de la condamnation de Silvio Berlusconi, les déclarations des proches de l’ancien Premier ministre concernant la possibilité d'une “guerre civile” ont suscité de vives inquiétudes. La crainte était que la manifestation de ses partisans, à Rome, le 4 août, ne signifie la fin de la stabilité politique italienne.
Sivio Berlusconi a promis “de continuer à se battre”, et a exhorté ses partisans à résister au “terrible pouvoir” de la magistrature italienne. Il a néanmoins refusé l’idée d’un retrait de son parti de la coalition, expliquant que “le gouvernement doit aller de l’avant”, rapporte le Corriere.
De l'avis de nombreux commentateurs, le Cavaliere - qui pourrait perdre son titre en raison de la condamnation - espère trouver un compromis qui lui permettra d’être candidat aux prochaines élections législatives. Néanmoins, dans le cas où cette option échoue, il se prépare à déclencher une crise politique et à provoquer des élections anticipées en octobre.
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