La tempête Boris, qui a balayé l’Europe centrale et orientale mi-septembre avec des précipitations exceptionnelles, a provoqué 24 morts et des dizaines de milliers de sinistrés en Pologne, Roumanie, Autriche, Slovaquie, République Tchèque et dans le nord de l’Italie (en Emilie-Romagne, qui avait déjà subi le même phénomène l’année passée) – un bilan qui pourrait augmenter dans les prochains jours.

La Commission européenne a annoncé une aide de 10 milliards d’euros du Fonds de cohésion aux pays touchés par les inondations. 

Boris est considéré par les scientifiques comme un événement climatique extrême, exacerbé par le réchauffement climatique. “L'ensemble de la zone située au-dessus de l'Europe centrale, qu'il s'agisse des océans ou des masses terrestres, est aujourd'hui plus chaud de deux à trois degrés par rapport à l'époque préindustrielle, en raison de l'intervention de l'homme, par l'émission de gaz à effet de serre qui affectent le climat”, explique Marc Olefs, responsable de la recherche climatique à Geosphere Austria.

Cet article vous intéresse ?

Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.

Je m’abonne ou Je fais un don

Live | Enquête sur les promesses non tenues de la finance verte

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet