BP nuit aux retraités britanniques

Publié le 10 juin 2010

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Barack Obama tient "sa botte sur la gorge" des retraités britanniques, titre en une The Daily Telegraph. Ce commentaire très direct fait suite à la série de critiques véhémentes émises par le président américain à l'encontre de la compagnie pétrolière britannique. Avant l'accident survenu sur sa plate-forme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique, le 20 avril dernier, "BP était la plus grande compagnie britannique, forte d'une capitalisation en bourse de quelque 122 milliards de livres (148 milliards d'euros). Depuis, sa valeur boursière a perdu 49 milliards de livres (59 milliards d'euros)".

Les analystes de la City blâment Barack Obama. "En raison de la position de BP au sommet de la Bourse de Londres, tout fonds de pension britannique repose d'une certaine manière sur cette entreprise", écrit le journal conservateur qui rappelle que de "sa valeur en bourse dépend des millions de travailleurs". BP souhaitait notamment verser un dividende de 7,2 milliards de livres à ses actionnaires, une mesure qui a été violemment critiquée par le gouvernement américain tandis que la marée noire continue de s'étendre avec environ 30 000 barils de pétrole rejetés chaque jour en mer.

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