Les taux d’intérêt bancaires, qui sont nettement plus élevés que la moyenne de la zone euro, menacent la compétitivité internationale de la Slovénie et la stabilité de son secteur commercial, écrit Dnevnik.
En 2012, le fragile secteur bancaire slovène avait les taux d’intérêt les plus élevés de la zone euro, après le Portugal et la Grèce. Et en mars 2013, le coût d’emprunt des obligations d’Etat slovènes a augmenté de près de 7%, dans la foulée de la crise bancaire chypriote.
Les commentateurs, qui s’appuient sur des données de l’OCDE d’avril 2013, notent que près de 14% des prêts bancaires étaient en défaut, soit l’équivalent de 7 milliards d’euros. Le risque que cela débouche sur la faillite de nombreuses entreprises est important.
Pour cette raison, les banques invitent désormais leurs clients à contracter des prêts à l’étranger, où les taux d’intérêt pour des prêts de plus d’1 million d’euros sont d’environ 2,2%, tandis que les taux d’intérêt slovènes sont de l’ordre de 4,6%.
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