Cinquième jour consécutif de réunions entre les trois principaux partis du pays (PS, PSD et CDS-PP) et toujours pas d’accord en vue entre les différentes formations politiques.
Le 10 juillet, lors de son appel pour un “sauvetage de la nation”, le président Aníbal Cavaco Silva avait enjoint les partis au pouvoir - PSD (centre-droit) et CDS-PP (conservateurs) - à trouver un compromis avec l’opposition socialiste (PS) en vue de mettre en oeuvre les mesures qui permettraient au Portugal de faire son retour sur les marchés et d’organiser des élections anticipées. Le tout en 2014.
D’un côté, le PS rejette les propositions du gouvernement qui veut couper dans les dépenses publiques. De l’autre, le Premier ministre Pedro Passos Coelho et son parti de centre-droit s’opposent à un scrutin en 2014.
Diário Económico conclut que,
Il n’y a pas d’accord sur un sauvetage national, ni sur l’austérité et la croissance. Le président devra ‘approuver’ le nouveau gouvernement de Coelho et Paulo Portas ou alors il condamnera le pays à organiser des élections anticipées.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement