"Les bouffons à Bruxelles". La Une de Evenimentul Zilei du 8 juin met l’accent sur le résultat surprenant des deux têtes de la liste nationaliste, Corneliu Vadim Tudor et Gigi Becali, qui ont réussi l’impensable : occuper à Bruxelles la place qui leur a été refusé dans leur pays lors des dernières élections législatives. Tudor, chef du Parti România Mare, est connu pour avoir participé en 2007 à la création d’un groupe extrémiste au Parlement européen. Becali, patron du club de football du Steaua Bucarest, échappe quant à lui à un embarrassant procès pour séquestration. "J’ai prié en apprenant la nouvelle", a-t-il déclaré aux journalistes, sans oublier de se renseigner sur l’étendue de l’immunité d’un eurodéputé. De son côté, Tudor invoque la numérologie : "Je savais que j’allais gagner, car nous avons voté le 7, nous étions en 7ème positions sur les bulletins, on a eu 7,2 %."
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement