L’été 2025 s’annonce parmi les plus chauds jamais enregistrés et vient rappeler que notre planète se réchauffe à un rythme que les pouvoirs publics et les citoyens ne parviennent pas à suivre. Encouragée par les premiers, la finance verte était censée faire le lien entre le monde de l’économie et celui du développement durable : récompenser les investissements qui profitent à l’environnement, à la société et à la gouvernance.
Pourtant, depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les lacunes dans les règles régissant la finance verte, l’inattention des régulateurs et la bonne foi des investisseurs éco-conscients ont créé pareille occasion. Les géants de la finance ont continué à investir dans des activités fortement émettrices de gaz à effet de serre, ceux-là même responsables du réchauffement de la planète.
Quelles sont les failles en question ? Comment les éco-investisseurs se retrouvent-ils à financer les “Big Oil” ? A quelles astuces la finance recourt-elle pour y parvenir ? Comment les citoyens peuvent-ils s’en prémunir ? Quel rôle la presse peut-elle jouer ? Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte. Nous avons discuté de tout cela et plus encore avec eux. Une conversation en anglais modérée par Catherine André et Gian-Paolo Accardo.
Un événement organisé avec le soutien du fonds European Media and Information Fund (EMIF)

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