Afficher l'article dans votre langue
Créée il y a six ans pour renforcer le contrôle des frontières de l'UE, Frontex est aujourd'hui la cible des organisations de défense des droits de l'homme. L'agence est accusée de mauvais traitements dans ses centres de détention d'immigrés illégaux,rapporte le quotidien i. Selon un rapport qui se base sur les conditions de détention dans les centres en Grèce, publié le 21 septembre par Human Rights Watch, les activités de Frontex ne respectent pas la Charte des droits fondamentaux de l'UE. Au centre de rétention de Fylakio en Grèce, par exemple, les enfants non accompagnés sont placés dans des cellules surpeuplées d'adultes. Dans ces cellules où l'odeur est exécrable, les gardes qui entrent par des passages protégés, portent des masques chirurgicaux. "Alors que la Cour européenne des droits de l'homme a clairement statué que le transfert de migrants dans les centres de détention grecs violait les droits fondamentaux, Frontex, une agence de l'UE , les y envoie en toute connaissance de cause. Il s'agit là d'une contradiction affligeante", déclare Bill Frelick, le directeur du Programme pour les réfugiés à Human Rights Watch.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement