En Hongrie, le gouvernement d’extrême droite de Viktor Orbán continue son offensive contre les droits fondamentaux. Dernière attaque en date : un projet de loi visant à infliger une amende aux médias et organisations recevant des fonds étrangers et qui “menaceraient la souveraineté nationale”. Le texte – dans la droite ligne de la loi russe sur les agents étrangers – permettrait d’imposer une sanction économique pouvant aller jusqu’à 25 fois le montant des fonds reçus, une tentative claire de restreindre la liberté de la presse.
Dans le pays comme dans le reste de l’Union européenne, les organisations de la société civile et les médias indépendants se lèvent contre le gouvernement Orbán. Nous republions cette semaine un appel signé par près d’une centaine de rédacteurs et rédactrices en chef (et par Voxeurop) qui demandent aux autorités européennes de se saisir de l’affaire et de sanctionner la Hongrie.
À un an des prochaines élections législatives en Hongrie, Budapest redouble d'efforts pour mettre la société au pas. Le projet de loi sur la transparence des médias fait suite à un autre texte, adopté en mars, qui interdit les rassemblements en soutien aux droits des personnes LGBTQIA+.
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Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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