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Une victoire chèrement acquise. Le lanceur d’alerte et cofondateur de Wikileaks Julian Assange a été libéré le 26 juin et a pu retourner dans son Australie natale auprès de ses proches, après avoir conclu un accord de plaider-coupable avec la justice américaine devant un tribunal des îles Mariannes du Nord (territoire des Etats-Unis). En échange d’une reconnaissance des charges retenues contre lui, Assange s’est vu infliger une peine de prison de 62 mois – qu’il a déjà purgée au Royaume-Uni – et est ressorti libre du tribunal. Ainsi prennent fin 14 ans de batailles juridiques et d’emprisonnement.
Assange était jusque-là incarcéré dans une prison de haute sécurité londonienne, après avoir passé sept ans réfugié dans l’ambassade de l’Equateur à Londres. Il était accusé d’avoir divulgué, sur sa plateforme WikiLeaks, des documents classifiés américains concernant notamment la guerre d’Irak.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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