"Fiat se dédouble et repart", titre La Stampa, au lendemain du passage de témoin entre Luca Cordero di Montezemolo et John Elkann à la tête la plus grande entreprise italienne. Le retour de Fiat dans le giron de la famille Agnelli coïncide avec la présentation d’un nouveau plan industriel, qui prévoit la séparation entre l’activité automobile et les autres, ainsi que de nouvelles alliances globales, note le quotidien du groupe turinois. Selon l’économiste Mario Deaglio, ces dernières sont cohérentes avec la perspective d’un "marché mondial, avec très peu de fabricants, pour lesquels le seuil de survie est estimé à 6-7 millions de véhicules par an". Une politique marquée récemment par le rachat de Chrysler par Fiat et par l'accord entre Renault et Daimler. Dans un contexte morose, le plan est "une première contribution à la mise au point d’une nouvelle Italie économique qui va émerger de la crise actuelle", conclut, lyrique, Deaglio.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement