La porte de l’UE s’ouvre légèrement pour la Croatie. Le 6 juin, les Slovènes ont approuvé par référendum un compromis bilatéral sur un différend frontalier maritime. 51,48% des électeurs ont approuvé ce compromis, selon les résultats provisoires. Mais ”les problèmes avec la Slovénie ne sont pas enterrés”,titre Vecernji list. Le quotidien de Zagreb explique que les voix de la diaspora slovène pourraient remettre en cause ce résultat et, surtout, que l’opposition a déjà averti qu’elle s’opposera à présent à la ratification de l’accord qui concerne le déblocage des négociations d’adhésion de la Croatie à l’UE. Ces dernières sont bloquées depuis le veto opposé en 2009 par Ljubljana en raison du contentieux frontalier. Pour être ratifié, cet accord doit être approuvé par deux tiers des députés.
”Si l’accord n’était pas ratifié, cela signifierait que la Slovénie claque la porte de l’UE à la Croatie au moment où elle est en train de finaliser les négociations”, estime Vecernji list. Un tel rejet,note de son côté Novi list, isolerait le Premier ministre slovène Janez Jansa en Europe, à moins qu’il ne coïncide avec les intérêts des grand pays comme l’Allemagne, la France et la Grande Bretagne, de plus en plus réticentes à l’élargissement de l’Union.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement