"Dette : course contre la montre aux Etats-Unis", annoncent les Echos, alors que le bras de fer se poursuit entre républicains et démocrates sur les solutions pour éviter un possible défaut de paiement américain. "Le plus surprenant, vu d'Europe, est l'attitude des investisseurs à l'égard de ce risque américain", analyse le quotidien économique. "Alors que la moindre hésitation du Vieux Continent fait flamber les taux d'intérêt et plonger les marchés boursiers, la perspective d'un défaut de l'Oncle Sam ne leur a, jusqu'à maintenant, fait ni chaud ni froid."
"Il existe un 'biais' optimiste sur les Etats-Unis, comme il existe un 'biais' pessimiste sur l'Europe", explique Les Echos, qui rappellent que "la croissance par tête et les créations d'emplois ont beau être plus élevées de ce côté de l'Atlantique que de l'autre, personne ne le sait." Ce phénomène ne s'inversera pas tant qu'une solution politique ne sera pas trouvée: "la zone euro inquiètera tant qu'elle n'aura pas de pilotage cohérent et compréhensible".