Pour la première fois depuis 22 ans, le Parti civique démocrate (ODS, droite) perd le côntrole sur Prague. Le 23 mai, le conseil municipal a révoqué le maire Bohuslav Svoboda et deux élus de son parti. Deux autres ont démissionné.
Svoboda, réputé pour sa volonté de lutter contre la corruption dans la municipalité, a été lâché par le parti TOP 09 (centre-droit), avec lequel il formait une coalition. Est-ce “une trahison” de la part de TOP qui a liquidé, avec l’aide des sociaux-démocrates et des communiste, une coalition qui fonctionnait, ou est-ce la faute des conflits au sein de l'ODS ?, s’interroge Lidové noviny.
Le quotidien constate que “l'affaire résonne aussi au sein de gouvernement de coalition de centre-droit”. Le Premier ministre Petr Nečas accuse son partenaire, le vice-président de TOP 09 et le ministre des Finances, Miroslav Kalousek d'être responsable de cette affaire.
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