"Les banques boycottent l'aide à la Grèce", titre le Financial Times Deutschland, qui explique que le secteur allemand de la finance demande "des garanties étatiques" et "certaines sécurités" en échange de son aide à la résolution de la crise. Actuellement, le plan de sauvetage de 120 milliards d'euros prêtés à Athènes jusqu'en 2014 est alimenté par les Etats membres de la zone euro à hauteur de 60 milliards, par les recettes des privatisations en Grèce (30 milliards) et par les créanciers privés, banques, fonds d'investissement et assurances (30 milliards). Le Ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, veut "mener des entretiens confidentiels avec les banques pour voire ce que l'on peut prévoir" jusqu'au 3 juillet, date à laquelle les Vingt-Sept décideront s'ils versent 12 milliards d'euros à Athènes. Mais dans une tribune, l'économiste Nouriel Roubini constate que le secteur public commence à manquer de moyens "pour rappeler les créanciers à l'ordre".
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Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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