Marina, la fille de l’ancien Président du Conseil Silvio Berlusconi, pourrait prendre les rênes du Peuple de la Liberté (PdL), le parti de son père, si ce dernier était contraint à quitter la vie politique en raison de sa condamnation pour fraude fiscale, explique L’Espresso.
Agée de 47 ans, elle a déjà succédé à son père à la présidence de la holding Fininvest. Au sein du parti, elle bénéficie du soutien des fidèles de Berlusconi, tandis que d’autres, comme le président de Ferrari Luca Cordero di Montezemolo, exhortent le Cavaliere à s’effacer afin de permettre la création d’un nouveau parti de centre-droit.
Silvio Berlusconi n’a toutefois pas encore jeté l’éponge, et son équipe fait tout pour retarder le vote de la commission du Sénat qui rendrait effectives les peines prononcées. Le but est de gagner du temps, pour permettre à Silvio Berlusconi d’être candidat aux prochaines élections, au cas où le gouvernement était amené à chuter avant octobre.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement