La France sortirait-elle enfin de la crise politique déclenchée par les législatives de juin dernier ? Le 5 septembre Emmanuel Macron a désigné Michel Barnier (Les Républicains, droite) au poste de Premier ministre. Ainsi s’achèvent plusieurs semaines de discussions et de consultations, au cours desquelles le président de la République (Renaissance, centre droit) a rencontré les différents candidats au poste. Barnier, ancien député, ministre et négociateur du Brexit pour l’Union européenne, a donc la difficile tâche de former un gouvernement tout en évitant une motion de censure – et donc sa possible démission – face à une Assemblée nationale fracturée

Le choix a vivement fait réagir la gauche, pour qui la nomination d’un membre appartenant à l’un des partis les moins influents de l’Assemblée nationale (5,41 % des voix, 39 sièges sur 577), alors qu’elle est sortie en tête du scrutin, relève du “coup de force”. Certains observateurs y voient un choix “validé” par l’extrême droite, cette dernière s’étant positionnée comme la seule force capable de porter une motion de censure efficace contre le nouveau gouvernement. 


Le meilleur du journalisme européen dans votre boîte mail chaque jeudi

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet