Au moment où l’Iran active son arsenal numérique pour empêcher la libre circulation des informations, Nokia-Siemens se retrouve au centre d’une polémique, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le géant germano-finlandais des télécommunications est accusé d’avoir fourni à Téhéran la technologie pour analyser et censurer les informations sur internet. Le logiciel en question ne permettrait "que d’enregistrer des appels téléphoniques nationaux", se défend l’entreprise, qui assure que l’Iran n’est soumis à aucun embargo. Toutefois, rapporte la FAZ, "Nokia-Siemens propose un forum sur son site – quoique peu visible – où le sujet est débattu avec beaucoup d’émotion. Un commentaire accuse Nokia de porter le sang de Neda [la manifestante iranienne dont la mort a été filmée et diffusée sur Internet] et d’autres appellent au boycott" de l’entreprise.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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