Le pape François est mort le 21 avril à 88 ans au Vatican des suites d’un accident vasculaire cérébral. La veille, il avait reçu le vice-président des Etats-Unis J. D. Vance, récemment converti au catholicisme. Celui en qui certains voyaient un pape “libéral” laisse derrière lui un bilan contrasté. L’occupant du Saint-Siège aura fait figure d’anomalie par les avancées quant à la place des femmes au sein du Vatican qu’il aura promues, ses déclarations d’ouverture inédites envers les personnes homosexuelles et ses prises de position en faveur des personnes migrantes. Mais en douze ans de règne, Jorge Mario Bergoglio – de son vrai nom – aura également provoqué la controverse par ses propos sur le rôle de la femme dans la société et l’avortement ou par son engagement hésitant face à la question des violences sexuelles commises au sein de l’Eglise.

Les cardinaux électeurs doivent désormais se réunir d’ici le 11 mai pour élire le prochain pape, dans un processus qui peut prendre entre quelques jours et plusieurs semaines. Reste à voir si le candidat élu sera plus “conservateur” que le précédent.


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