Deux jours avant les élections génerales de dimanche, "le PSD mène de 5,4% devant le PS et la droite se dirige vers la majorité absolue", titre Público, se référant à l'opposition de centre-droit et au parti socialiste du Premier ministre sortant José Socrates. Mais dans cette élection anticipée - qui se tient après la démission de Socrates qui avait échoué à obtenir l'aval du Parlement pour des mesures d'austérité - "l'incertitude demeure quant à une coalition avec une majorité absolue, avec ou sans le PS", écrit l'analyste Labrincha. Alors que l'UE et le FMI demandent l'austérité en échange d'une aide de 78 milliards d'euros, "une chose est sûre : l'aventure ne va pas être facile pour celui qui arrive au pouvoir. Ni pour les partis d'oppositions. Ce qu'il faut, c'est de l'originalité, de la créativité, et de la responsabilité. Et nous devrions commencer par accroître la transparence de l'action publique." En outre, "un audit national de la dette publique est une moindre exigence, pour que nous puissions voir si l'imposition d'un Etat de plus en plus austère socialement, économiquement et politiquement" est justifiée.
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