Le 7 août, le gouvernement intérimaire de Jiří Rusnok aura beaucoup de difficultés pour obtenir la confiance au Parlement, 103 députés sur 200 ayant l’intention de voter contre, écrit Hospodářské noviny.
Le gouvernement a été nommé par le président Miloš Zeman suite à la chute du Premier ministre Petr Nečas (conservateur), accusé de corruption, d’abus de pouvoir et d’avoir eu une relation amoureuse avec sa directrice de cabinet.
Rusnok a d’ores et déjà déclaré qu’il pourrait gouverner le pays, même sans l’appui du parlement, et ce jusqu’aux élections de 2014.
Entre temps, le parlement cherche à limiter les pouvoirs du gouvernement. Il prépare un projet de loi constitutionnelle selon lequel tout gouvernement ne pourra placer de personnel dans les entreprises publiques qu’à la condition de remporter le scrutin le 7 août. Le gouvernement de Rusnok a lancé une grande purge du personnel dans les institutions publiques et les entreprises privées.
Cet article vous intéresse ?
Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
Voir l’évènement