L’Italie prend ce 1er juillet la présidence tournante de l’Union européenne, succédant à la Grèce. Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, compte utiliser ce sémestre pour inverser les politiques de rigueur appliquées jusqu’à présent, note La Croix.
Pour le quotidien français,
Galvanisé par la victoire historique du Parti démocrate aux élections européennes (40,8 % des voix), l’Italien Matteo Renzi a donné l’impulsion contre l’austérité. […] Il veut “une Europe qui change de cap, moins bureaucratique, plus ouverte à l’utilisation flexible du pacte de stabilité, qui donne priorité à l’emploi, aux jeunes, à la croissance, l’innovation”, indique Sandro Gozi, sous-secrétaire d’État pour les politiques et les affaires européennes. Les dirigeants sociaux-démocrates peuvent compter sur le chef du gouvernement espagnol, le conservateur Mariano Rajoy, dont le pays sort de la récession sans renouer avec l’emploi. Pour autant, “Madrid ne veut pas fâcher Berlin. Elle ne veut ni être visible, ni constituer une coalition des pays du Sud contre l’Allemagne”, souligne José Ignacio Torreblanca, responsable à Madrid du European Council on Foreign Relations.
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