Un dirigisme moral mal venu

Il revient à chaque pays de décider de la manière dont il entend garantir l’égalité des droits entre hommes et femmes. Dans son propre intérêt, Bruxelles ferait mieux de ne pas s’en mêler.

Publié le 15 novembre 2012

Oui, il est toujours là, le fameux plafond de verre qui interdit aux femmes l’accès aux postes à responsabilités. Mais ce plafond n’est pas une fatalité. Ce sont des êtres humains qui décident des promotions ; ce sont des êtres humains qui fixent les conditions et le cadre de l’évolution professionnelle. Des êtres humains ? La plupart du temps, ce sont des hommes. Lesquels, de plus en plus, doivent se justifier de leur présence – pour cette raison déjà, nul ne peut prétendre que rien ne change.

Cela étant, la promotion de femmes à des postes de "suppléantes adjointes" (d’hommes, bien entendu) ou les professions de foi gratuites de chefs d’entreprise d’âge mûr qui se déclarent soudain favorables à l’introduction de quotas stricts de femmes, relèvent de l’imposture plus qu’autre chose. Ceux qui exigent la mise en place de tels quotas devraient démissionner sur-le-champ s’ils veulent qu’on les croie. Après tout, nul n’est irremplaçable, et les travailleuses qualifiées ne manquent pas – qui oserait prétendre le contraire ?

**Cet article a été retiré à la demande du propriétaire du copyright.**

Cet article vous intéresse ?

Il est en accès libre grâce au soutien de notre communauté. Publier et traduire nos articles à un coût. Pour continuer à vous informer en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien.

Je m’abonne ou Je fais un don

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet