A la veille du vote du parlement grec sur le plan d'austérité demandé par l'UE et le FMI, Ta Nea consacre sa Une à "la formule française pour la crise grecque". "Le président français a allumé la première lumière au bout du tunnel de la crise", se réjouit le quotidien. Selon le projet présenté par le président français, "les banques françaises s’engageraient à garder leurs obligations de dette grecque pendant 30 ans pour garantir la viabilité du pays. Cela bien entendu a réjoui les milieux bancaires grecs qui y voient un premier pas vers une véritable solidarité européenne et un peu de répit pour la Grèce."
Le plan se présente comme tel, explique Le Figaro: "Chaque fois qu'Athènes rembourse 100 euros à son créancier, à l'échéance d'un prêt précédemment consenti, celui-ci réinvestit 70 euros. Sur ce montant, 50 euros sont de nouveaux prêtés à la Grèce pour 30 ans. 20 euros sont placés en obligations".