Le 20 juin, le gouvernement a approuvé un programme de privatisations de plusieurs entreprises semi-publiques, comme convenu dans le mémorandum négocié avec la Troïka (UE-BCE-FMI) des bailleurs de fonds internationaux.
Le programme prévoit la privatisation de la compagnie de télécommunications (CYTA), de la compagnie nationale d’électricité (AHK) et de l’autorité portuaire de Chypre pour une valeur totale d'1,4 milliards d’euros, rapporte O Phileleftheros.
Le quotidien chypriote explique par ailleurs que le gouvernement compte faire appel à des conseils privés pour une durée de trois mois pour établir les détails du programme des privatisations et que leurs services devraient être facturés entre 100 000 et 150 000 euros.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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