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Près de deux mois après les législatives, l'hypothèse d'un gouvernement minoritaire formé par les libéraux du VVD et les chrétiens-démocrates du CDA, avec le soutien extérieur des populistes du PVV, semble de plus en plus probable. Même si, note De Volkskrant, le "pacte avec le PVV" provoque "l'agitation au sein du CDA" : plusieurs élus chrétien-démocrates sont contraires à une alliance avec le mouvement de Geert Wilders. Parmi eux, Alaattin Erdal a qualifié d'"énorme volte-face" la déclaration faite le 30 juin par le CDA, dans laquelle il est affirmé que chaque potentiel partenaire de la coalition de gouvernement acceptait la position de l'autre sur l'islam. Jusqu'alors, le CDA dénonçait systématiquement les opinions de M. Wilders, qu'il jugeait ouvertement islamophobes.
