“Les combines des Blue-Chips ‘plus graves que celles du scandale des écoutes téléphoniques’”

Publié le 25 juillet 2013

Cover

L’unité de police de l’agence britannique de lutte contre le crime organisé (SOCA) a communiqué aux députés une liste de 101 entreprises et personnes fortunées accusées d’engager des détectives privés pour diffuser illégalement de fausses informations sur des individus.
La liste, qui a été classée comme secrète de crainte qu’elle ne soit néfaste aux intérêts économiques britanniques, comprend plusieurs “blue chips” (des entreprises de premier ordre cotées en bourse). Parmi celles ci, des groupes pharmaceutiques ou des cabinets d’avocat renommés, ainsi que des compagnies d’assurance ou des groupes de services financiers. Une diversité qui révèle l’échelle importante de ces activités illégales.
The Independent, qui a publié une série de révélations à propos de cette affaire, condamne le fait que ces entreprises ne soient pas poursuivies comme il se doit . Le journal fustige ainsi le secret des services de renseignement autour du contenu des conversations téléphoniques des individus soupçonnés, alors qu'une enquête publique vient d'être lancée dans le cadre du scandale des écoutes téléphoniques concernant plusieurs journaux britanniques.

Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.

Voir l’évènement

Média, entreprise ou organisation: découvrez notre offre de services éditoriaux sur-mesure et de traduction multilingue.

Soutenez un journalisme qui ne s’arrête pas aux frontières

Bénéficiez de nos offres d'abonnement, ou faites un don pour renforcer notre indépendance

sur le même sujet