La ville de Trappes, en banlieue parisienne, a été le théâtre d’émeutes les 20 et 21 juillet, déclenchées après le contrôle d’identité d’une femme portant un voile intégral.
Ces événements sont surtout “le symptôme d’un malaise des banlieues qui ne faiblit pas”, estime Libération. Le quotidien, qui met en garde contre le risque d’embrasement de certains quartiers, frappés par le chômage et les discriminations, souligne les responsabilités politiques :
La responsabilité accablante de cette situation incombe à la gauche comme à droite. Et il n’était qu’à constater la place minime occupée par la banlieue dans la campagne présidentielle de 2012 pour mesurer le malaise politique. Malgré la crise et la rigueur budgétaire, les affrontements de Trappes rappellent pourtant le gouvernement à l’urgence.
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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