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Le 8 juillet, le procureur général Ivo Ištvan a demandé au Parlement de lever l’immunité du Premier ministre démissionnaire Petr Nečas. C’est la première fois dans l’histoire moderne du pays qu’un Premier ministre est confronté à une enquête criminelle, note Mladá Fronta Dnes.
Nečas est soupçonné d’avoir soudoyé trois députés de son parti, en leur offrant des "emplois planqués" dans des entreprises publiques s’ils renonçaient à faire tomber son gouvernement.
"On joue avec de la dynamite sous les fesses de la démocratie", commente MF Dnes, ajoutant que
alors que les communistes considéraient la loi comme une extension de la lute des classes, […] il s’agit aujourd’hui d’une lutte politique. Les batailles politiciennes se déplacent vers le domaine du droit pénal. […] Le système judiciaire tchèque attend un duel entre la loi et la démagogie. Son dénouement aura un impact plus fort sur le pays qu’un gouvernement composé de personnes qui doivent leurs postes à l’aide qu’ils ont apportée au [président Miloš Zeman].
Depuis les années 1980 et la financiarisation de l’économie, les acteurs de la finance nous ont appris que toute faille dans la loi cache une opportunité de gain à court terme. Les journalistes récompensés Stefano Valentino et Giorgio Michalopoulos décortiquent pour Voxeurop les dessous de la finance verte.
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