Les trois partis de la coalition gouvernementale n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une loi antiraciste et vont présenter deux textes différents au Parlement.
Les deux partis de gauche, le Pasok et le Dimar, se sont accordés sur une proposition de loi punissant l’incitation aux crimes racistes, qui vise principalement le parti d’extrême droite Aube dorée. Nouvelle Démocratie (droite), le parti du Premier ministre Antonis Samaras, défend une proposition de loi qui ne prévoit pas l’interdiction des partis dont les membres ont des comportements racistes.
"Les milieux juridiques indiquent que les deux propositions vont dans le même sens et que des réglages pourraient permettre de parvenir à un consensus", note Ta Nea. Un troisième texte devrait être présenté par Syriza (gauche radicale), en début de semaine prochaine.
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