Un scandale de blanchiment fragilise le gouvernement

Publié le 25 septembre 2012

Le président du Parlement Vangelis Meimarakis (Nouvelle démocratie, droite) a demandé à être “temporairement remplacé”, en attendant les résultats d’une enquête sur les accusations de blanchiment à son égard. L’affaire, révélée par le quotidien Real News, porte sur plus de 10 milliards d’euros et touche une trentaine d'hommes politiques et de haut fonctionnaires - parmi lesquels sept anciens ministres de ND et du Pasok (socialistes). Tous ont démenti les accusations. La Cour suprême et la brigade des finances doivent vérifier si l’argent utilisé pour effectuer de nombreuses transactions immobilières entre 2005 et 2008 provient de pots-de-vin, ou non.

L’affaire “embarrasse la Villa Maximos”, la résidence officielle du Premier ministre Antonis Samaras (ND), note To Vima :

Quelques jours avant de boucler un paquet douloureux de 11,8 milliards d’euros d’économies, il s’agit d’une grave menace pour la stabilité de la coalition au pouvoir, confrontée à une affaire qui provoque un séisme politique capable de faire basculer les plaques tectoniques du système politique. […] Plusieurs membres du gouvernement mettent en avant le fait que cette affaire alimente un climat de délégitimation du système politique.

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